Diagnostics archéologiques

À partir de mi 2026, des diagnostics archéologiques vont être conduits progressivement le long du tracé de la future ligne nouvelle, sur sa phase 1 entre Montpellier et Béziers. Le but de ces opérations est de détecter et de sauvegarder les éléments patrimoniaux qui pourraient être affectés par les travaux. En cas de découverte, des fouilles archéologiques complémentaires seront réalisées avant d’autoriser le lancement des travaux sur ces secteurs.  

Qu'est-ce que l'archéologie préventive ?

L’archéologie préventive est une démarche obligatoire (définie par le code du patrimoine) destinée à sauvegarder le patrimoine archéologique d’un territoire concerné par un projet d’aménagement.  

Elle vise à détecter, caractériser, délimiter et dater d’éventuelles découvertes archéologiques.

Cette étape intervient en amont des travaux de construction et a pour objectif d’identifier tous les vestiges présents dans une zone donnée qui seraient susceptibles d’être détruits ou endommagés au moment des travaux.

La démarche sera conduite par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP).  

Comment est-elle réalisée ?

Dans le cadre de la phase 1 du projet LNMP, plusieurs diagnostics sont prévus sur une surface d’environ 660 hectares. Cette surface, que l’on appelle « zone d’archéologie préventive » est définie en concertation avec la Direction Régionale des Affaires cultures (DRAC) de la Région Occitanie, en fonction des enjeux patrimoniaux identifiés au préalable.  

L’objectif est de repérer la présence ou l’absence de vestiges archéologiques et ainsi enrichir la connaissance du patrimoine historique et préhistorique du territoire.

Concrètement, des tranchées de 1 ou 2 mètres sont creusées sur une longueur variable. Après l’intervention des archéologues, celles-ci sont ensuite comblées en respectant la structure initiale des sols.

Quand SNCF Réseau n’est pas propriétaire des terrains concernés, la mise à disposition intervient par le biais d’une convention d’occupation temporaire.

Une fois le diagnostic archéologique effectué, il y a trois possibilités :

  • En cas de diagnostic « négatif » : l’État autorise SNCF Réseau à entreprendre les travaux  
  • En cas de diagnostic « positif » : si l’État considère que les vestiges sont mal conservés ou ne présentent pas de réel intérêt scientifique, les travaux sont autorisés
  • En cas de diagnostic « positif » : si l’État juge l’intérêt scientifique et l’état de conservation des vestiges suffisants, il peut décider la réalisation de fouilles archéologiques avant le démarrage des travaux. Pour ce faire, il s’appuie sur la Commission Territoriale de la Recherche Archéologique (CTRA).  

LE PLANNING DES INTERVENTIONS

Plusieurs investigations archéologiques seront réalisées dans le cadre des interventions préparatoires de la phase 1 de LNMP entre l’automne 2025 et l’automne 2026 :

Mi 2026 :

  • Tronçon « Villeneuve-lès-Béziers – Cers » - 53 hectares concernés  
  • Tronçon « Montblanc » - 31 hectares concernés
  • Tronçon « Mèze-ouest » - 45 hectares concernés

Début 2027 :

  • Tronçon « Béziers » – 11 hectares concernés

Automne 2026 :

  • Tronçon « Florensac » - 44 hectares concernés
  • Tronçon « Poussan – Gigean » - 29 hectares concernés
  • Tronçon « Poussan – Gigean » - 16 hectares concernés 

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